Bonjour Laurence,
Désolé d'avoir tardé à répondre, mais nous sommes actuellement en période de stage, et nous avons malheureusement moins de temps pour parcourir le forum...
Concernant votre question, c'est assez délicat, étant donné qu'elle requiert une certaine expérience pratique du mécanisme du viager. Je vais cependant tenter de vous donner des éléments de réponse.
Concernant la sci, celle-ci n'a d'utilité qu'en cas de transmission patrimoniale future du bien, donc dans votre cas il ne semble pas que cela soit vraiment nécessaire.
Concernant le bouquet, il est libre. En revanche, ce n'est pas le cas de la rente, dont le montant doit être calculé par rapport à un barême spécifique (prenant en compte l'espérance de vie etc...). En bref, plus la propriétaire est agée, plus c'est cher! Notez que le barême usufruit/nue-propriété n'a pas à jouer dans votre situation.
Ce type d'accord est tout à fait légal. Je ne pense pas qu'il soit nécessaire de faire constater quoique ce soit sur leur santé mentale. Il s'agit d'un vente immobilière classique. Si ces personnes ne sont pas sous tutelle ou un autre régime de protection il n'y a pas lieu de s'en inquiéter (sauf si leur défaillance mentale est flagrante et que le notaire s'en aperçoit... C'est en effet l'officier public qui évalue la capacité mentale des parties. Si il a un doute, il sollicitera une expertise médicale).
Voilà, j'espère avoir pu vous être utile, même si je suis conscient que mes réponses sont assez sommaires...
Bonne journée!
PS : Attention toutefois à la rente viagère. Notez à titre d'information que si il est prouvé, après le décès du créditrentier, que le débirentier avait, au moment de la conclusion du contrat, connaissance du risque imminent de décès du crédirentier, le contrat de rente viagère est susceptible d'être annulé par les tribunaux...